L'accusé étant décédé et puisqu'il est maintenant admis qu'il a choisi
le jugement de Dieu plutôt que de revenir parmi pour tenter de corriger
ses éventuelles erreurs, notre humble justice terrestre ne peut donc
plus rien pour lui.
Le sieur Deliv est donc relaxé puisque son dossier est maintenant dans
les mains expertes mais néanmoins implacables du Très-Haut. J'espère
pour son âme qu'il avait pris le temps de confesser son péché
d'avarice, sinon il risque de passer son éternité auprès de Belzébuth,
ce que nous ne pouvons souhaiter à personne.
qu'il en soit ainsi !
Lenoil,
juge du duché d'Alençon
24/06/1456